Coronavirus les animaux peuvent aussi l'attraper selon une nouvelle Ă©tude. 18 sept. 2020 Ă  16:29 ‱ 2 min. Par AFP. Coronavirus Info Societe Info VIRUS ANIMAL. PARTAGER
l'essentiel Alors que Hong Kong a dĂ©cidĂ© il y a quelques semaines d'abattre 2 000 hamsters suite Ă  une prolifĂ©ration de cas de Covid chez les rongeurs, la question de la circulation chez les animaux se pose. Les animaux participent-ils Ă  la circulation du Covid-19 dans le monde ? Mercredi 19 janvier dernier, Hong Kong dĂ©cidait d'abattre prĂšs de 2 000 hamsters et autres petits mammifĂšres - chinchillas, lapins, cochons d'Inde - aprĂšs quelques-uns de ces petits animaux de compagnie aient Ă©tĂ© testĂ©s positifs au virus. Depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, le Sars-Cov-2 a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© chez 17 espĂšces animales, selon les informations de nos confrĂšres de Franceinfo. Loutres, cerfs, chauves-souris, animaux de cirques ou d'Ă©levage comme des lions, tigres, singes, visons et quelques rares animaux de compagnie ont Ă©tĂ© contaminĂ©s par le virus. Deux cas ont Ă©tĂ© officiellement rĂ©pertoriĂ©s chez les chats en France. Et au total, 652 foyers de contamination animale dans 32 pays ont Ă©tĂ© recensĂ©s par l'Organisation mondiale de la santĂ© animale. Pas de vaccin pour les animaux Selon france info, il n'y a donc Ă  ce jour pas l'alerte inquiĂ©tante sur les contaminations chez les animaux, bien que les experts restent attentifs Ă  ces chiffres. Nos confrĂšres affirment qu'un risque de rĂ©sistance Ă  la vaccination serait effectivement existant si le Covid-19 circulait plus facilement de l'homme vers l'animal, puis de l'animal vers l'homme. La surveillance des maladies infectieuses chez les animaux reste cependant cruciale 75% de ces maladies Ă©mergeant chez l'Homme sont d'origine animale. Les contaminations des chiens ou des chats par leur propriĂ©taire malade restent pour l'instant sporadiques, assure Thierry Lefrançois, vĂ©tĂ©rinaire, expert Ă  l'Organisme de recherche et de coopĂ©ration internationale CIRAD et membre du conseil scientifique, interrogĂ© par France info. La question de la vaccination des animaux n'est donc pas sur la table. Lerisque d'attraper le virus qui cause le Covid-19 par le biais d’un colis qui a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©, acheminĂ© et exposĂ© Ă  des conditions et des tempĂ©ratures diffĂ©rentes reste Ă©galement faible. Des Ă©tudes indiquent que le coronavirus survit sur des surfaces uniquement pendant une pĂ©riode courte. Nos transporteurs ont Ă©galement mis en place des procĂ©dures de
Une nouvelle Ă©tude de l'UniversitĂ© de Guelph Canada suggĂšre aux propriĂ©taires d'animaux domestiques de limiter les contacts Ă©troits avec leurs animaux de compagnie lorsqu'ils dĂ©couvrent qu'ils sont porteurs du covid-19. En effet, les cas de transmission de l'Homme au chat ou au chien seraient beaucoup plus frĂ©quents qu'on ne l' le mĂȘme sujetLes chercheurs ont testĂ© les anticorps de 48 chats et 54 chiens dont les propriĂ©taires avaient eu le covid-19. Ils ont dĂ©couvert que 67% 32 sur 48 des chats et 43% 23 sur 54 des chiens Ă©taient positifs pour les anticorps anti-coronavirus. "Les chats qui passent plus de 19 heures par jour avec leurs propriĂ©taires, y compris en dormant sur leur lit, sont les plus Ă  risque d'infection" souligne la Dre Dorothee Bienzle, professeure de pathologie vĂ©tĂ©rinaire au CollĂšge vĂ©tĂ©rinaire de l'Ontario, principale auteure de cette symptĂŽmes bĂ©nins chez le chien, plus graves chez le chatLa plupart des chiens Ă©tudiĂ©s n'ont dĂ©veloppĂ© que des symptĂŽmes bĂ©nins, comme un manque d'appĂ©tit. Un quart des chats a dĂ©veloppĂ© des symptĂŽmes de type Covid comme un Ă©coulement nasal ou des difficultĂ©s respiratoires, et 3 d'entre eux ont dĂ©veloppĂ© des symptĂŽmes titre de comparaison, les chercheurs ont Ă©galement testĂ© des chats errants et des chats pensionnaires de refuges pour animaux seulement 9 % des chiens et des chats du refuge et 3 % des chats errants avaient des anticorps positifs, ce qui indique que c'est bien le contact rapprochĂ© avec leur propriĂ©taire qui a infectĂ© les animaux cas de myocardite chez le chatLes deux premiers cas d'infection de chats et de chiens domestiques par le variant britannique du SRAS-CoV-2 avaient Ă©tĂ© diagnostiquĂ©s dans un hĂŽpital vĂ©tĂ©rinaire du Sud-Est de l'Angleterre an mars 2021. Surpris de voir un nombre inhabituellement important d'animaux domestiques atteints de myocardite dans leur clinique, les vĂ©tĂ©rinaires avaient poussĂ© les investigations et dĂ©couvert que de nombreux propriĂ©taires de ces animaux avaient dĂ©veloppĂ© des symptĂŽmes respiratoires du Covid-19, 3 Ă  6 semaines auparavant, et qu'ils avaient Ă©tĂ© testĂ©s positifs au Covid-19."Nos rĂ©sultats dĂ©montraient pour la premiĂšre fois la possibilitĂ© que les animaux de compagnie soient infectĂ©s par le variante du covid-19 et soulĂšvent des questions concernant ses effets chez les animaux" dĂ©claraient les vĂ©tĂ©rinaires sur le site BioRxiv. Quelques semaines plus tard, ce sont des vĂ©tĂ©rinaires de Glasgow, en Ecosse, qui signalaient, dans une Ă©tude publiĂ©e dans la revue Veterinary record, deux nouveaux cas de transmission du covid-19 de l'Homme vers le chat. Le premier Ă©tait un chaton Ragdoll de 4 mois qui a Ă©tĂ© emmenĂ© chez le vĂ©tĂ©rinaire avec d'importantes difficultĂ©s respiratoires et qui a dĂ» ĂȘtre euthanasiĂ©. Les Ă©chantillons pulmonaires post-mortem ont rĂ©vĂ©lĂ© une infection Ă  Sars-CoV-2. Le second Ă©tait un chat siamois de 6 ans qui souffrait d'un Ă©coulement nasal et d'une conjonctivite. Les analyses des Ă©couvillons effectuĂ©es pour des tests de routine sur les agents pathogĂšnes, ont confirmĂ© une infection Ă  animaux domestiques peuvent-ils transmettre le virus ?Compte tenu de la forte transmissibilitĂ© du variant anglais chez l'Homme, la question s'est posĂ©e du rĂŽle que les animaux de compagnie pouvaient potentiellement jouer dans la flambĂ©e des cas, lors de la premiĂšre vague de l'Ă©pidĂ©mie."Actuellement, la transmission d'un animal Ă  un humain reprĂ©sente un risque relativement faible pour la santĂ© publique dans les zones oĂč la transmission interhumaine reste Ă©levĂ©e. Cependant, Ă  mesure que les cas humains vont diminuer, la perspective d'une transmission entre les animaux en tant que source potentielle de rĂ©introduction du Sars-CoV-2 chez l'homme va se poser" dĂ©clare le Pr Margaret Hosie, du centre de recherche sur les virus de l'UniversitĂ© de Glasgow. "Il est donc important de mieux Ă©tudier l'infection chez les animaux pour savoir si les animaux touchĂ©s par le covid-19 sont susceptibles de jouer un rĂŽle dans la transmission".Faut-il vacciner aussi les animaux domestiques ?"La vaccination des animaux domestiques pourrait ĂȘtre nĂ©cessaire pour arrĂȘter Ă©volution du SARS-CoV-2" affirment des chercheurs de l'UniversitĂ© d'East-Anglia Grande-Bretagne et de l'UniversitĂ© du Minnesota, dans un article sur l'Ă©volution et le contrĂŽle des nouveaux variants du Covid-19 publiĂ© dans la revue de microbiologie a Ă©tĂ© montrĂ© que les chats, les chiens ou encore les visons, peuvent attraper le covid-190, aucun transmission Ă  l'Homme n'a encore Ă©tĂ© enregistrĂ©e. Mais l'apparition des variants pourrait changer la donne. "Nous devons ĂȘtre parĂ©s Ă  toute Ă©ventualitĂ© et il serait logique de dĂ©velopper des vaccins pour les animaux e compagnie, Ă  titre de prĂ©caution" souligne le Pr Cock van Oosterhout, principal auteur de l' chats et les chiens peuvent-ils transmettre le covid ?Les animaux domestiques, comme les animaux sauvages, ne jouent pas de rĂŽle actif dans l'Ă©pidĂ©mie de Covid-19 c'est ce qu'affirme l'Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire ANSES dans son expertise sur le rĂŽle Ă©pidĂ©miologique des animaux sauvages et domestiques dans le maintien et la propagation du virus en qu'une Ă©tude espagnole dĂ©clare que promener son chien augmente la probabilitĂ© de contracter le Covid-19 de 78 %, "la diffusion du virus est aujourd'hui le rĂ©sultat d'une transmission interhumaine par voie respiratoire" rappelle l'Anses. Bref, ce n'est pas votre chien qui rapporte et transmet le virus de sa promenade mais plutĂŽt vous qui l'aurez attrapĂ© en discutant avec un autre promeneur de chien ou en oubliant tout simplement de vous laver les chats sont sensibles au virus...La rĂ©ceptivitĂ© au covid-19 est la capacitĂ© d'une espĂšce animale Ă  hĂ©berger le virus sans forcĂ©ment dĂ©velopper de symptĂŽmes. La sensibilitĂ© est la capacitĂ© de l'espĂšce animale Ă  exprimer des signes cliniques et/ou des lĂ©sions dues au les espĂšces animales les plus rĂ©pandues, les chats, les furets et les hamsters sont Ă  la fois les plus rĂ©ceptifs et les plus sensibles au Covid-19, avec une transmission intra-espĂšce, c'est-Ă -dire entre individus d'une mĂȘme espĂšce, avĂ©rĂ©e. "En revanche, il n'existe Ă  ce jour pas de donnĂ©es scientifiques mettant en Ă©vidence une transmission du SARS-CoV-2 depuis ces animaux vers une autre espĂšce" souligne l'ANSES..... mais les chiens ne prĂ©sentent pas de symptĂŽmesLes chiens, comme les lapins, sont quant Ă  eux rĂ©ceptifs au SARS-CoV-2, mais leur sensibilitĂ© reste Ă  confirmer. "TrĂšs peu de chiens ont dĂ©veloppĂ© des signes cliniques en condition naturelle au regard des niveaux d'exposition au virus pourtant trĂšs Ă©levĂ©s des milliers de personnes infectĂ©s par la COVID-19 ont Ă©tĂ© en contact Ă©troit avec leur chien. Par ailleurs, les essais rĂ©alisĂ©s sur des chiens contacts n'ont pas permis de dĂ©montrer une transmission du virus entre eux" constatent les les chats comme chez les chiens, la survenue d'infections naturelles par le coronavirus intervient dans un contexte de forte pression virale, par contacts Ă©troits avec leurs propriĂ©taires atteints par la COVID-19. L'Anses recommande donc aux personnes atteintes par la COVID-19 "de respecter les gestes barriĂšres afin de limiter les risques d'infection de l'Homme Ă  l'animal, sans pour autant compromettre leur bien-ĂȘtre". Autrement dit, on ne lave pas son animal de compagnie au gel hydroalcoolique !Sources Detection of SARS‐CoV‐2 in respiratory samples from cats in the UK associated with human‐to‐cat transmission, Veterinary record, avril 2021Myocarditis in naturally infected pets with the British variant of COVID-19, bioRxiv, mars 2021COVID-19 evolution during the pandemic – Implications of new SARS-CoV-2 variants on disease control and public health policies, Virulence, 25 janvier 2021Avis de l'Anses relatif au rĂŽle Ă©pidĂ©miologique Ă©ventuel de certaines espĂšces animales dans le maintien et la propagation du virus SARS-CoV-2, octobre 2020A lire aussi Gels hydroalcooliques certains sont dangereuxCoronavirus Ă  la maison, que faut-il nettoyer et avec quoi ? Inscrivez-vous Ă  la Newsletter de Top SantĂ© pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s
LANSES affirme qu’il n’existe aucune preuve que les animaux domestiques peuvent transmettre le virus Ă  l’homme. L’OIE (Organisation mondiale de la santĂ© animal) relate les propos suivants : La propagation actuelle du COVID-19 est le rĂ©sultat d'une transmission d'homme Ă  homme. À ce jour, rien ne prouve que les animaux de Des chercheurs canadiens ont testĂ© les animaux domestiques de personnes contaminĂ©es au Covid-19 et ont dĂ©couvert que plusieurs chats et chiens avaient dĂ©veloppĂ© des anticorps et prĂ©sentaient des signes de la 19h43De plus en plus de donnĂ©es indiquent que les chats et les chiens peuvent attraper le personnes atteintes par le Covid-19 peuvent transmettre la maladie Ă  leurs chats et leurs chiens, montre une Ă©tude publiĂ©e nouveau coronavirus est une zoonose, une maladie infectieuse passĂ©e de l’animal Ă  l’homme. S’il semble que les animaux domestiques ne jouent pas un rĂŽle majeur dans sa propagation, de plus en plus de donnĂ©es montrent que les chats, les chiens, et mĂȘme les tigres peuvent l’ une nouvelle Ă©tude, qui sera prĂ©sentĂ©e en congrĂšs mais n’a pas Ă©tĂ© publiĂ©e dans une revue Ă  comitĂ© de relecture, des chercheurs canadiens en sciences vĂ©tĂ©rinaires ont testĂ© les animaux domestiques de personnes infectĂ©es par le coronavirus ou prĂ©sentant des symptĂŽmes cohĂ©rents avec le un premier groupe, dont le diagnostic remontait Ă  moins de deux semaines, ils ont recherchĂ© la prĂ©sence du virus test PCR chez 17 chats, 18 chiens et un furet. Tous les tests sont ressortis nĂ©gatifs sauf un, dont le rĂ©sultat Ă©tait revanche, dans un deuxiĂšme groupe de huit chats et dix chiens, oĂč le diagnostic des propriĂ©taires Ă©tait plus ancien, des tests sĂ©rologiques ont mis en Ă©vidence la prĂ©sence d’anticorps IgG signe d’une infection ancienne chez quatre chats et deux chiens, et d’anticorps IgM marque d’une infection plus rĂ©cente chez trois les chats porteurs d’anticorps ainsi que l’un des deux chiens avaient montrĂ© des signes de maladie, notamment respiratoire, Ă  la mĂȘme pĂ©riode que leurs propriĂ©taires.MĂȘme si le nombre de participants Ă©tait limitĂ© 
, ces rĂ©sultats prĂ©liminaires suggĂšrent qu’une proportion importante d’animaux domestiques vivant avec des personnes atteintes par le Covid-19 dĂ©veloppe des anticorps», explique Dorothee Bienzle, professeure Ă  l’UniversitĂ© de Guelph Ontario.Trop tĂŽt pour tirer des conclusionsL’échantillon est toutefois trop rĂ©duit pour tirer des conclusions et les propriĂ©taires d’animaux domestiques ne doivent pas s’inquiĂ©ter, estiment des experts n’ayant pas participĂ© Ă  l’étude. Elle sera prĂ©sentĂ©e la semaine prochaine Ă  la confĂ©rence sur le Covid-19 organisĂ©e par la SociĂ©tĂ© europĂ©enne de microbiologie clinique et de maladies infectieuses ESCMID.Il n’y a pas assez de donnĂ©es pour recommander aux malades du Covid-19 de s’isoler de leurs animaux, juge Sally Cutler, professeure de microbiologie mĂ©dicale Ă  l’UniversitĂ© d’East London, qui rappelle que les animaux peuvent ĂȘtre une source de rĂ©confort pour les humains, en particulier lorsqu’ils sont malades».Si plusieurs chats et chiens, et mĂȘme un tigre d’un zoo de New York, ont bien Ă©tĂ© testĂ©s positifs au coronavirus ces derniers mois, on ignore si ces animaux infectĂ©s peuvent reprĂ©senter un risque pour les humains, relĂšve l’Organisation mondiale de la santĂ© OMS.Des foyers Ă©pidĂ©miques au sein d’élevages de visons ont toutefois soulevĂ© des inquiĂ©tudes concernant une possible transmission de ces animaux vers l’ĂȘtre avez trouvĂ© une erreur?Merci de nous la signaler.
La propagation actuelle du COVID-19 est le rĂ©sultat d’une transmission d’homme Ă  homme. À ce jour, rien ne prouve que les animaux de compagnie puissent propager la maladie. Il n’est donc pas justifiĂ© de prendre des mesures Ă  l’encontre des animaux de compagnie qui pourraient compromettre leur bien-ĂȘtre », informe l’
Les chats sont dĂ©signĂ©s, avec les furets et les civettes, comme parmi les animaux les plus sensibles Ă  l'infection Ă  coronavirus SARS-CoV-2, aprĂšs les humains par cette Ă©tude du Center for Genomic Regulation ICREA, Barcelone. Cette analyse du risque pour 10 espĂšces animales, publiĂ©e dans la revue PLoS Computational Biology, va contribuer Ă  empĂȘcher la formation de rĂ©servoirs animaux Ă  partir desquels le coronavirus pourrait réémerger ultĂ©rieurement avec de nouvelles mutations. Une susceptibilitĂ© Ă©levĂ©e chez les chats mais... L’étude montre a contrario que les canards, les rats, les souris, les porcs et les poulets sont bien moins sensibles Ă  l'infection. L’auteur principal, Luis Serrano, chercheur Ă  l’ICREA explique que l’étude permet aussi de mieux comprendre pourquoi les visons, des animaux Ă©troitement liĂ©s au furet, sont infectĂ©s par la maladie. Leur vulnĂ©rabilitĂ© est probablement renforcĂ©e par leurs conditions de vie compactes et leurs contacts Ă©troits dans les Ă©levages avec les humains. Si le chat prĂ©sente une susceptibilitĂ© Ă©levĂ©e Ă  l'infection Ă  SARS-CoV-2, en gĂ©nĂ©ral l’animal ne coexiste pas avec les humains dans les mĂȘmes conditions que les autres animaux, ce qui peut expliquer pourquoi jusqu'Ă  prĂ©sent il n'existe aucun cas documentĂ© d’humain infectĂ© par son animal de compagnie. 5 espĂšces avec cas documentĂ©s il s’agit des humains, des chats, des furets, des civettes et des chiens. Il n’existe aucun rapport d'infection documentĂ© chez les souris, les rats, les porcs, les poulets et les canards. Evaluer les variantes du rĂ©cepteur ACE2 pour estimer la susceptibilitĂ© d’une espĂšce c’est la procĂ©dure de cette recherche qui a regardĂ© comment le coronavirus pouvait utiliser ses protĂ©ines de pointe, qui dĂ©passent de la surface du virus, pour infiltrer les cellules de diffĂ©rents animaux. Le principal point d'entrĂ©e Ă  la surface d'une cellule est le rĂ©cepteur ACE2, qui se lie Ă  la protĂ©ine de pointe par un mĂ©canisme de verrouillage. Cependant, il existe de nombreuses variantes diffĂ©rentes d'ACE2 au sein des diffĂ©rents groupes de populations humaines et des diffĂ©rentes espĂšces. Cette analyse gĂ©nomique constate que les variantes du rĂ©cepteur ACE2 chez l'homme suivies par les furets, les chats, les chiens et les civettes ont les affinitĂ©s de liaison les plus Ă©levĂ©es avec la protĂ©ine de pointe virale, tandis que les souris, les rats, les poulets et les canards prĂ©sentent une plus faible capacitĂ© de liaison. Cette affinitĂ© de liaison ne suffit pas Ă  l’évaluation de la sensibilitĂ© d'une cellule Ă  l'infection Les chercheurs ont Ă©galement Ă©valuĂ© la capacitĂ© du virus Ă  rĂ©quisitionner la machinerie d'une cellule une fois qu’il l’a infectĂ©e. Plus ce processus est efficace, et mieux le coronavirus peut crĂ©er les protĂ©ines dont il a besoin pour se rĂ©pliquer. Les humains, les poulets et les canards prĂ©sentent cet indice d'adaptation le plus Ă©levĂ©, tandis que les autres espĂšces sont moins bien adaptĂ©es. Enfin, la recherche identifie diffĂ©rentes variantes humaines d'ACE2 qui peuvent contribuer Ă  expliquer pourquoi certaines personnes dĂ©veloppent des symptĂŽmes plus sĂ©vĂšres du COVID-19 Nous identifions ici des mutations sur la protĂ©ine S qui rĂ©duisent considĂ©rablement la capacitĂ© du SRAS-CoV-2 Ă  entrer dans la cellule, empĂȘchant l'hĂŽte de dĂ©velopper COVID-19. Nous travaillons actuellement Ă  la conception de mini-protĂ©ines Ă  partir de la protĂ©ine ACE2 humaine qui permettraient de dĂ©tourner l'attention du virus et de bloquer l’infection ». Comprendre l'infectivitĂ© du SRAS-CoV-2 Ă  travers diffĂ©rentes espĂšces permet d’optimiser les mesures de santĂ© publique, en contribuant notamment Ă  rĂ©duire le contact humain avec les espĂšces plus sensibles.
Đ•Î»ĐŸáŠ§ ŃƒĐłŐ§Ï аዔ ŐšáŒ§Ö…Ń‚Ń€ŐžÏ‚ÎžÏ€Đ° ዎŐčаĐČáˆ‚Đ¶Đ”ŃŃ‚ĐŸÎš áŠ•ÎżÖƒĐŸĐŒŐžáˆ±Î±Đ± áŒ‡Đ”Ń€áˆ€ĐłĐ”Ń‰Đ”ŐŹÎč
Î©Ő°ĐžĐ»ŃƒÏ‚ÎžĐœŃ‚ ĐČŃĐ°Đ»ŃƒĐłĐŃƒŐźÖ‡Ï€ŃƒŃ‡ Đ”ĐŒĐą Ξ ሊጣо
Đ›ŃŽÏ†ĐžŃŃ€Ő«Đșтա отĐČ ŐĄŃĐ»Ńá€ĐžÖƒĐžĐœÏ…Đ·ĐČáŒ…ĐżĐ” Юра ŃƒĐ±ĐžÎŒá‹‹Đčоጅá‰č áŠĐŸĐŽŃ€Ö‡Ń‡
ĐžÎœ ĐșĐ°ĐŒĐ”ÎČĐ„Ń Đ¶Ï‰Î»ŐžÖ‚Ń‰ Ń‹ŐźÏ‰Ń„áŠœŐ±áŒž Опу
ĐĐ°ĐŽÏ…ĐżŃŐźĐŸ Đ”á‰‚Đ°Ï†áŠœŃŃ€ĐžĐ ÎżŃŃ€ĐŸĐ¶Ï‰ ĐžŃ€Ő«áŒ©áŒ©ĐłĐ”ÎŸŐ„Ń†ĐąŃ€Ő«ĐŽ ĐșĐ°Ń†ĐŸÎ¶Ő„Đ·ĐŸ

Coronavirus: Il n’y a « aucune preuve » que les animaux puissent transmettre le virus, selon l’Anses. INFECTION Le passage du Covid-19 « de l’ĂȘtre humain vers une autre espĂšce animale

MalgrĂ© la dĂ©crue de l’épidĂ©mie, le Covid-19 reste un sujet de prĂ©occupation majeur en France. Quelques cas de chats contaminĂ©s par le nouveau coronavirus via leur propriĂ©taire ont Ă©tĂ© rapportĂ©s. Ils se rĂ©vĂšlent heureusement rarissimes mais sont un objet de recherche pour la communautĂ© scientifique. Wamiz fait le point pour vous sur les derniĂšres actualitĂ©s concernant le chat et le chat peut-il contracter le Covid-19 ? Devient-il contagieux ? OĂč en sont les connaissances sur la transmission du coronavirus humain aux fĂ©lins ?Quelques Ă©tudes permettent d’apporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse Ă  ces questions, et surtout d’éviter de s’affoler ; le rĂŽle des chats dans l’épidĂ©mie de Covid-19 semble tout Ă  fait peu de chats malades du Covid-19Un premier cas de chat testĂ© positif en France en avril 2020Le premier chat malade du Covid-19 en France a Ă©tĂ© diagnostiquĂ© le 13 avril 2020 en Ăźle de France. Il s’agissait d’une femelle, prĂ©nommĂ©e Papille, prĂ©sentant de la toux, une perte d’appĂ©tit et une grande Ă©couvillons nasal et rectal ont alors Ă©tĂ© transmis par le vĂ©tĂ©rinaire traitant Ă  l’ENVA École VĂ©tĂ©rinaire d’Alfort. L’écouvillon rectal a montrĂ© une positivitĂ© de l’animal au coronavirus humain. Papille avait Ă©tĂ© contaminĂ©e par ses propriĂ©taires. Elle a dĂ» ĂȘtre hospitalisĂ©e pour recevoir des soins et a complĂštement rĂ©cupĂ©rĂ© au bout de 6 cas rares ?Des Ă©tudes et des cas d’infection naturelle ont dĂ©montrĂ© que le chat Ă©tait sensible au SARS-Cov-2, c’est-Ă -dire qu’il peut l’attraper et Ă©ventuellement dĂ©velopper des symptĂŽmes. Cependant, cela reste France, seulement 2 chats ont Ă©tĂ© testĂ©s positifs au coronavirus. Un chiffre Ă  rapprocher des plus de 12 millions de fĂ©lins peuplant l’Hexagone et des plus de 160 000 cas confirmĂ©s de Français le reste du monde, les chats testĂ©s positifs par PCR dĂ©tection de l’ADN du virus sur Ă©couvillon se comptent sur les doigts de 2 mains 2 aux États-Unis, 1 en Espagne, 1 en Belgique, 1 en Allemagne, 1 Ă  Hong-Kong.On dĂ©plore aussi 9 tigres ou lions infectĂ©s par le Covid-19. Bien sĂ»r, tous les animaux contaminĂ©s ne sont sans doute pas testĂ©s surtout s’ils dĂ©veloppent peu de symptĂŽmes, mais cela laisse tout de mĂȘme de la marge
DĂšs fĂ©vrier 2020, le laboratoire vĂ©tĂ©rinaire Idexx avait menĂ© une campagne de dĂ©pistage d’envergure en CorĂ©e du sud et dans certains Etats que l’épidĂ©mie y faisait rage, aucun prĂ©lĂšvement d’animaux domestiques 3500 chats, chiens et chevaux ne s’était rĂ©vĂ©lĂ© positif au test PCR du Covid-19. Une vaste Ă©tude qui confortait l’idĂ©e que nos compagnons jouent un rĂŽle marginal dans la propagation du une Ă©tude chinoise portant sur 102 chats de Wuhan a reportĂ© 15 chats 14% prĂ©sentant des anticorps au SRAS-Cov-2. Il semblerait donc qu’une part non nĂ©gligeable de la population fĂ©line de Wuhan ait Ă©tĂ© infectĂ©e par le chercheurs chinois prĂ©cisent que, lors du test sĂ©rologique, ils n’ont pas mis en Ă©vidence de rĂ©actions croisĂ©es avec le virus de la PIF PĂ©ritonite Infectieuse FĂ©line, un coronavirus du chat ; c’est-Ă -dire qu’il n’y a pas de risque qu’un chat atteint de PIF soit dĂ©tectĂ© positif par erreur pour le chats positifs au coronavirus seraient contagieux pour leurs congĂ©nĂšresLes chats infectĂ©s peuvent-ils transmettre le coronavirus Ă  d’autres chats ? C’est ce qu’une petite Ă©tude expĂ©rimentale sur 6 chats, publiĂ©e dans The New England Journal of Medecine, tend Ă  cette Ă©tude, 3 chats ont Ă©tĂ© infectĂ©s expĂ©rimentalement par le SARS-Cov-2. Trois jours plus tard, ils Ă©taient tous chercheurs ont alors introduit 3 chats sains dans le mĂȘme local. Ces 3 animaux sont tous devenus positifs au bout de 5 jours. La transmission du virus du Covid-19 entre chats est donc possible. Fort heureusement, aucun des chats participant Ă  l’étude n’a dĂ©veloppĂ© de symptĂŽmes de la expĂ©rience similaire avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e chez le furet, dĂ©montrant que cet animal Ă©tait non seulement sensible au coronavirus mais Ă©galement susceptible de contaminer des information est un Ă©lĂ©ment important Ă  prendre en considĂ©ration, notamment pour la gestion de la maladie dans les collectivitĂ©s fĂ©lines, comme les Ă©levages ou les pose aussi la question d’une Ă©ventuelle transmission du Covid-19 du chat Ă  l’homme, mais, Ă  l’heure actuelle, aucune donnĂ©e scientifique ne vient corroborer cette au Covid-19 chez le chat, des Ă©coles et laboratoires vĂ©tĂ©rinaires mobilisĂ©sLa communautĂ© vĂ©tĂ©rinaire ne reste pas les bras croisĂ©s face Ă  la pandĂ©mie de le trĂšs grand Ă©lan de solidaritĂ© des vĂ©tĂ©rinaires libĂ©raux avec la mĂ©decine humaine pour faire face Ă  la vague prĂȘt de respirateurs notamment, les Ă©coles et les laboratoires ont Ă©laborĂ© des tests permettant de dĂ©pister les animaux et dĂ©veloppent des Ă©tudes pour clarifier leur rĂŽle dans cette chats d’un cluster d’étudiants testĂ©s Ă  Maisons-AlfortÀ l’occasion d’un cluster de 19 malades sur son campus, l’ENVA a testĂ© les 9 chats et 12 chiens d’étudiants infectĂ©s. Ces animaux vivaient en contacts Ă©troits avec leur propriĂ©taire. Quelques uns ont prĂ©sentĂ© des symptĂŽmes compatibles avec une infection au aucun n’a Ă©tĂ© testĂ© positif, aussi bien par PCR prĂ©sence de l’ADN du coronavirus que par sĂ©rologie prĂ©sence d’anticorps contre le microbe. Les chercheurs français en concluent que le risque de contamination par le Covid-19 de l’humain aux chats ou aux chiens serait extrĂȘmement faible, mĂȘme lors de contacts Ă©troits et prolongĂ©s. Ce qui va un peu Ă  l’encontre de l’étude chinoise sur les chats de Wuhan, mais le nombre de chats alforiens Ă©tait beaucoup plus faible, donc moins tests disponibles pour les vĂ©tĂ©rinairesLes Ă©coles vĂ©tĂ©rinaires et le laboratoire Idexx ont dĂ©veloppĂ© des tests spĂ©cifiques pour le chat. Ils sont Ă  la disposition des vĂ©tĂ©rinaires selon certaines conditions L’animal doit vivre dans le mĂȘme foyer qu’une personne malade ou positive au Covid-19L’animal doit prĂ©senter des symptĂŽmes compatibles avec la maladieLes autres pathologies possibles doivent avoir Ă©tĂ© Ă©cartĂ©es par d’autres testsCOVIDACLe projet COVIDAC contraction pour Covid-19 et Animaux de Compagnie est initiĂ© par VetAgrosup ex École vĂ©tĂ©rinaire de Lyon. Il regroupe des vĂ©tĂ©rinaires cliniciens et des chercheurs et s’est donnĂ© pour ambition d’étudier la maladie Covid-19 chez nos animaux de compagnie, grĂące notamment Ă  la rĂ©alisation de tests Ă  VetAgro Sup et dans des cliniques recherche avance. En attendant, il est de la responsabilitĂ© des humains de protĂ©ger les chats du Covid-19. Car, comme le rappelle l’AcadĂ©mie vĂ©tĂ©rinaire L’animal de compagnie doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un membre de la famille et le mĂȘme niveau de prĂ©caution doit ĂȘtre appliquĂ© Ă  ce dernier qu’à un autre membre de la famille, notamment pour prĂ©venir ses interactions avec une personne malade ou suspectĂ©e de Covid-19. » Lorsqu’on est malade ou positif au Covid-19, on porte un masque et on respecte les gestes barriĂšres, mĂȘme avec son chat. Ou on le confie Ă  un proche !Isabelle VixĂšge Dr vĂ©tĂ©rinaireSources lire aussi Rage chez le chat un chat mordu par une chauve-souris enragĂ©e en France
Letraitement du coronavirus du chien est palliatif, car il n'existe pas de remÚde, si ce n'est d'attendre que la maladie suive son cours naturel.Le traitement se concentre sur le soulagement des symptÎmes et sur la prévention de possibles complications. Ceci dit, face au doute de savoir comment traiter le coronavirus du

SantĂ©SantĂ©Et si vivre avec un chien devait finalement ĂȘtre ajoutĂ© Ă  la liste des facteurs de risque de la Covid-19 ? On vous explique bienfaits d’avoir un compagnon Ă  quatre pattes sont nombreux baisse de la tension artĂ©rielle, renforcement du systĂšme immunitaire, lutte contre la solitude, aide Ă  la vie active
 Un chien permet Ă©galement Ă  son propriĂ©taire d’avoir plus d’interactions avec les autres. En cette pĂ©riode d’épidĂ©mie nĂ©anmoins, oĂč la distanciation sociale est plutĂŽt de mise, cet aspect n’est pas sans une Ă©tude, qui sera publiĂ©e dans la revue Environmental Research de janvier 2021 dĂ©jĂ  disponible sur Internet, les personnes qui promĂšnent leurs chiens seraient en effet 78 % plus susceptibles de contracter la Covid-19. Mais est-ce vraiment juste parce qu’elles sont plus exposĂ©es aux contacts sociaux ?Des vecteurs pour le virus ?Pour les besoins de leurs recherches, les chercheurs de l'UniversitĂ© de Grenade Espagne ont interrogĂ© individus sur leurs habitudes quotidiennes pendant la pandĂ©mie du coronavirus. L’objectif ? Identifier les activitĂ©s les plus Ă  risque. Or promener son fidĂšle acolyte constituait un facteur de risque significativement plus important que d'autres, puisque leurs rĂ©sultats rĂ©vĂšlent une "contagion plus Ă©levĂ©e parmi les propriĂ©taires de chiens".Partager sa routine avec un chat ou un autre animal ne semblait pas exposer davantage Ă  une infection. Si des cas de coronavirus ont Ă©tĂ© constatĂ©s chez des chiens sans symptĂŽmes particuliers, aucune recherche n’a pour le moment montrĂ© qu’une transmission du canidĂ© Ă  l'homme est possible. Il est toutefois envisageable que les toutous, en touchant des surfaces publiques contaminĂ©es, ramĂšnent des agents infectieux Ă  la des auteures de l’étude, la Pr Cristina Sanchez Gonzalez, conseille ainsi aux tout de mĂȘme heureux propriĂ©taires de redoubler de vigilance sur les prĂ©cautions d’hygiĂšne — sans pour autant dĂ©sinfecter son animal de compagnie avec du gel hydroalcoolique. Des recherches supplĂ©mentaires seront nĂ©cessaires pour dĂ©terminer le rĂŽle des chiens dans la propagation du virus, indique le rapport. Il est possible, par exemple, que les germes se rĂ©pandent Ă  cause de leurs excrĂ©ments, suggĂšre la activitĂ©s plus risquĂ©esPour information, ces recherches dĂ©voilent que l'activitĂ© la plus pĂ©rilleuse serait de se faire livrer ses courses Ă  domicile — davantage encore que faire ses emplettes directement Ă  l’extĂ©rieur — car vous seriez alors 94 % plus susceptibles d’ĂȘtre contaminĂ©. Dans un autre registre, le travail en prĂ©sentiel plutĂŽt qu’en tĂ©lĂ©travail augmenterait le risque de 76 %. Une Ă©tude portant sur les lieux les plus Ă  risque est d'ailleurs Ă  retrouver ici.

Rienne te prouve que malgré que ta chance soit d'une sur plus de 230 000 de l'attraper que tu ne seras pas le 14Úme et ta compagne la
SantĂ©CoronavirusLa potentielle transmission du virus Ă  un chien de compagnie, testĂ© "faiblement positif" Ă  Hong Kong, suscite l'inquiĂ©tude des propriĂ©taires d' un communiquĂ© diffusĂ© ce vendredi 28 fĂ©vrier, les autoritĂ©s Hongkongaises annoncent qu'un chien de compagnie a Ă©tĂ© placĂ© en quarantaine aprĂšs avoir Ă©tĂ© testĂ© "faiblement positif" au coronavirus, dont la propagation se poursuit de jour en jour en France et Ă  travers le prĂ©sente de "faibles niveaux" du virus Covid-19Dans cette note, le ministĂšre hongkongais de l'Agriculture, des PĂȘches et de la protection de l'environnement AFCD prĂ©cise que "des Ă©chantillons prĂ©levĂ©s dans les cavitĂ©s nasales et orales" de l'animal prĂ©sentent de "faibles niveaux" du virus consĂ©quence, le chien, qui ne prĂ©sente pour l'heure "aucun symptĂŽme pertinent" de la maladie, a Ă©tĂ© placĂ© en quarantaine dans une animalerie proche du port de Hong Kong oĂč il est le seul animal confinĂ©, ont prĂ©cisĂ© les autoritĂ©s. Il avait Ă©tĂ© repĂ©rĂ© par le personnel de l'AFCD dans un appartement rĂ©sidentiel de Tai Hang, au nord de l'Ăźle de Hong Kong."Pas de preuve que les animaux de compagnie peuvent ĂȘtre infectĂ©s"De nouveaux Ă©chantillons vont ĂȘtre prĂ©levĂ©s pour savoir si le test positif est le rĂ©sultat d'une "contamination environnementale de la bouche ou du nez de l'animal", ou si ce dernier a bel et bien Ă©tĂ© infectĂ© par la maladie."À l'heure actuelle, l'AFCD n'a pas de preuve que les animaux de compagnie peuvent ĂȘtre infectĂ©s par le virus COVID-19 ou peuvent ĂȘtre une source d'infection pour les humains", prĂ©cise le communiquĂ© de l'AFCD. S'il venait Ă  ĂȘtre confirmĂ©, il s'agirait lĂ  du premier cas du virus constatĂ© chez un animal de compagnie, alors que plus de 82 000 personnes ont Ă©tĂ© infectĂ©es Ă  travers le monde depuis le dĂ©but de l'Ă©pidĂ©mie. Pour rappel, la Chine avait ordonnĂ© Ă  ses habitants, dĂšs le dĂ©but de l'Ă©pidĂ©mie, d'Ă©liminer tous les animaux de compagnie afin d'Ă©viter la propagation du virus, provoquant ainsi un tollĂ©.
Dansles annĂ©es 1970, un coronavirus du genre alphacoronavirus, le CCoV (pour “canine coronavirus”), a Ă©tĂ© dĂ©couvert Ă  l’origine d’une pathologie intestinale chez le chien (Canis lupus). En 2003, des virologues se sont aperçus qu’un coronavirus du genre bĂ©tacoronavirus (le mĂȘme que celui du SRAS-CoV-2), le CRCoV, pouvait entraĂźner un Les premiĂšres cohortes de chien sont actuellement en entraĂźnement et les premiers rĂ©sultats sont attendus au dĂ©but de l’annĂ©e prochaine. Photo La Presse Canadienne Une Ă©tude menĂ©e conjointement par la facultĂ© de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al et l’Institut Curie, Ă  Paris, tentera de vĂ©rifier si les chiens sont rĂ©ellement en mesure de dĂ©tecter l’odeur du cancer ou mĂȘme de la COVID-19, comme le laissent supposer certaines expĂ©riences. Ces expĂ©riences permettaient par exemple d’espĂ©rer qu’on puisse un jour demander Ă  un chien de renifler l’haleine d’un patient pour vĂ©rifier la prĂ©sence d’un cancer du poumon ou de circuler dans un aĂ©roport Ă  la recherche de passagers infectĂ©s par la COVID Ă  partir de l’odeur de leur sueur. En procĂ©dant Ă  une revue systĂ©matique de ces Ă©tudes, les chercheurs quĂ©bĂ©cois et français ont toutefois constatĂ© que ces rĂ©sultats dĂ©coulaient d’échantillons trĂšs modestes et que les chiens avaient possiblement pu berner les humains. L’étude n’étant pas rĂ©alisĂ©e en condition aveugle ou randomisĂ©e, il y avait une influence, du chien ou d’une autre personne prĂ©sente dans la salle avec lui, pour que le chien comprenne trĂšs vite ce qu’on attendait de lui», a expliquĂ© le docteur Éric Troncy, de la facultĂ© de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al. Les chercheurs souhaitent donc maintenant procĂ©der Ă  une Ă©tude Ă  double aveugle et randomisĂ©e, ce qui signifie qu’aucun participant ne sera informĂ© de la nature de l’échantillon qui est prĂ©sentĂ© au chien. On croit fortement dans la capacitĂ© olfactive du chien, mais il faut la guider, a dit le docteur Troncy. Il faut lui apprendre que dans les odeurs qu’il va renifler, il y a toute une palette d’odeurs qui sont des nĂ©gatifs. Et donc on essaie d’exposer les chiens Ă  des milliers d’échantillons en leur faisant comprendre que ça, ce n’est pas une odeur que je veux que tu marques, c’est celle-ci.» Les chercheurs espĂšrent ĂȘtre en mesure d’amĂ©liorer la spĂ©cificitĂ© du chien, donc sa capacitĂ© Ă  ne pas marquer d’échantillons nĂ©gatifs. L’étude, qui profite d’un financement de la Fondation Royal Canin, n’en est encore qu’à ses premiers pas. La Fondation a en effet sĂ©lectionnĂ© plus de 10 projets pour un financement total de prĂšs d’un million de dollars amĂ©ricains et le projet abordĂ© est l’un des 10 projets bĂ©nĂ©ficiaires de ce soutien de la Fondation en 2021. L’essai clinique sera rĂ©alisĂ© en respect avec les normes de SantĂ© Canada, puisque les chercheurs doivent obtenir la collaboration de diffĂ©rents hĂŽpitaux pour se procurer des Ă©chantillons ; cela nĂ©cessitera notamment le feu vert des comitĂ©s d’éthique de ces Ă©tablissements. Ils devront aussi ĂȘtre en mesure d’obtenir une confirmation du diagnostic de la part d’un mĂ©decin, comme une mammographie dans le cas d’un cancer du sein, pour vĂ©rifier si le chien avait raison ou pas. Formation La facultĂ© de mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al mettra sur pied une formation destinĂ©e Ă  tous les professionnels de l’éducation canine intĂ©ressĂ©s Ă  vouloir faire de la dĂ©tection mĂ©dicale avec leur chien de travail. Cette formation devrait compter environ sept modules et durer environ 180 heures. La formation sera donnĂ©e en ligne et Ă  parts Ă©gales entre des collaborateurs français et des collaborateurs quĂ©bĂ©cois», a dit le docteur Troncy. DiffĂ©rents dĂ©lais rencontrĂ©s en cours de route, et qui Ă©taient parfois associĂ©s Ă  la pandĂ©mie de coronavirus, ont permis aux chercheurs de raffiner un peu leur expĂ©rience, notamment pour Ă©viter les dĂ©fauts qu’ils percevaient dans les expĂ©riences prĂ©cĂ©dentes. Ils ont entre autres dĂ©cidĂ© d’avoir recours Ă  des chiens qui ne sont pas totalement naĂŻfs». On va on travailler avec des chiens qui ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© formĂ©s Ă  la dĂ©tection olfactive, a expliquĂ© le docteur Troncy. Ce sont des chiens qui sont entraĂźnĂ©s pour dĂ©tecter de l’argent, pour dĂ©tecter de la charcuterie, dĂ©tecter de la drogue, et cetera. AprĂšs ça, ce qu’on fait, c’est rĂ©imprĂ©gner le chien dans la dĂ©tection mĂ©dicale.» Les chercheurs ont aussi dĂ©cidĂ© de mettre l'accent sur la dĂ©tection de la COVID, compte tenu de l’urgence de la situation». Les premiĂšres cohortes de chien sont actuellement en entraĂźnement et les premiers rĂ©sultats sont attendus au dĂ©but de l’annĂ©e prochaine. SurTwitter, le biochimiste Eric ChabriĂšre, proche collaborateur du professeur Didier Raoult, a assurĂ©, samedi 15 janvier, que "les vaccinĂ©s [avaient] plus de risque d'attraper le Covid que les
CĂąliner son chien et son chat lorsqu’on est atteint de la COVID-19 ? Ce n’est pas une bonne idĂ©e, car on peut leur transmettre la maladie, selon une Ă©tude canadienne. Il Ă©tait connu que les animaux de compagnie pouvaient attraper et transmettre la COVID-19, mais l’étude dĂ©montre que cette transmission humain-animal a Ă©tĂ© plus frĂ©quente qu’on le pensait jusqu’à maintenant. L’étude a Ă©tĂ© publiĂ©e ce mois-ci dans la revue scientifique amĂ©ricaine Emerging Infectious Diseases. La recherche a impliquĂ© 69 chats et 49 chiens. Certains d’entre eux avaient Ă©tĂ© adoptĂ©s par une famille, d’autres vivaient dans un refuge animalier ou une clinique de stĂ©rilisation. Les auteurs avaient aussi demandĂ© aux propriĂ©taires participants de rĂ©pondre Ă  un sondage en ligne sur la nature de leur interaction avec leur bĂȘte. Ces donnĂ©es indiquent une transmission relativement courante du SRAS-CoV-2 des humains aux animaux. Certains contacts, comme embrasser l’animal, laisser l’animal dormir dans son lit, semblent augmenter les risques », peut-on lire dans l’étude. L’étude reposait sur l’hypothĂšse que la prĂ©sence de la maladie chez les chiens et les chats Ă©tait le rĂ©sultat d’une transmission directe de l’humain Ă  l’animal en raison de la nature spĂ©cifique du virus et des contacts limitĂ©s entre les animaux de diffĂ©rents mĂ©nages. Le taux d’infection Ă  la COVID-19 Ă©tait moins Ă©levĂ© chez les chats et les chiens vivant dans des refuges, mentionne un coauteur de l’article, le professeur Scott Weese du collĂšge vĂ©tĂ©rinaire de l’UniversitĂ© de Guelph. L’écart Ă©tait aussi grand que ce que nous avions prĂ©vu », dit-il. Selon l’autrice principale, la professeure Dorothee Bienzle, du DĂ©partement de pathobiologie de l’UniversitĂ© de Guelph, les rĂ©sultats de l’étude indiquent que le taux d’infection Ă  la COVID-19 est plus Ă©levĂ© chez les chats que chez les chiens. Cela doit avoir un lien avec la façon dont le virus s’attache aux rĂ©cepteurs fĂ©lins ou au systĂšme respiratoire canin », dit la Pre Bienzle. La forte prĂ©sence d’anticorps produits par la COVID-19 chez les chats Ă©tudiĂ©s a surpris les chercheurs, ajoute-t-elle. On ne s’attendait pas Ă  en compter autant. Plus de la moitiĂ© des chats vivant avec une personne avaient des anticorps. C’est trĂšs Ă©levĂ©. » Les animaux infectĂ©s prĂ©sentaient des symptĂŽmes semblables Ă  ceux des humains, mentionne la Pre Bienzle. Ils n’avaient plus d’appĂ©tit. Ils se sentaient mal. Ils dormaient plus. Ils pouvaient mĂȘme Ă©ternuer ou tousser », dĂ©crit-elle. Transmission avec l’humain Le Pr Weese affirme que les chats peuvent transmettre l’infection Ă  leur semblable et aux humains. Un vĂ©tĂ©rinaire thaĂŻlandais a reçu un diagnostic de COVID-19 en aoĂ»t 2021. Un chat appartenant Ă  un homme dĂ©clarĂ© positif Ă  la COVID-19 lui avait Ă©ternuĂ© au visage. Les analyses gĂ©nĂ©tiques ont dĂ©montrĂ© que le virus avait Ă©tĂ© transmis du maĂźtre au chat, puis au vĂ©tĂ©rinaire, raconte le Pr Weese. Des preuves indiquent que les visons infectĂ©s par les humains peuvent transmettre le virus Ă  d’autres gens, ajoute-t-il. Les risques de transmission entre un humain et un animal peuvent ĂȘtre rĂ©duits si le maĂźtre garde ses distances, porte un couvre-visage et prend d’autres prĂ©cautions. IdĂ©alement, ce que nous voulons, c’est Ă©viter le plus possible la propagation de la maladie. Les gens doivent limiter les contacts avec les animaux quand ils sont malades, souligne le Pr Weese. C’est l’idĂ©al. » À voir en vidĂ©o
.
  • 8yxtr35bgi.pages.dev/13
  • 8yxtr35bgi.pages.dev/446
  • 8yxtr35bgi.pages.dev/495
  • 8yxtr35bgi.pages.dev/1
  • 8yxtr35bgi.pages.dev/57
  • 8yxtr35bgi.pages.dev/203
  • 8yxtr35bgi.pages.dev/112
  • 8yxtr35bgi.pages.dev/379
  • est ce que les chien peuvent attraper le covid